Tous les contes de fée se finissent bien. Oui mais mon histoire est loin d’être un conte de fée. Mes parents ont été destinés à être amoureux, à vivre ensemble et surtout à fonder une famille. Ils sont issus tous les deux d’une famille très importante dans le monde de la haute société. On peut même dire que c’était un mariage forcé entre les deux. Tout avait été mis en route pour qu’ils soient ensemble à longueur de journée, pour qu’ils deviennent comme des frères/sœurs de cœur, comme des meilleurs amis afin de tomber doucement amoureux l’un de l’autre…et c’est ce qu’il s’est passé. Ils sont tombés amoureux. C’est alors que leur conte de fée à commencé. Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants…A quelques points près ça a été la vérité. Ils ont été ensemble à l’âge de 19ans et quelques mois plus tard les voila déjà mariés. Dans leurs modes de vie on ne peut pas aimer deux personnes dans une vie. Ils se sont alors dit oui, promis fidélité et amour jusqu’à ce que la mort les sépare, et c’est dans la suite logique des choses que ma mère tomba alors enceinte pour la première fois : un garçon. Ils ont été aux anges à l’annonce de cette grossesse. Cet enfant n’est autre que moi. La grossesse a été très surveillée puisque mère a faillit faire une fausse couche lors de son 6ème mois. Elle est donc restée plusieurs semaines allongée à l’hôpital pour ne pas accoucher prématurément. Je suis né avec un peu d’avance, quelques semaines, rien de grave. J’ai pointé mon nez le 24juin 1986, et j’ai été le rayon de soleil de toute une famille. Ils ne vivaient plus qu’à travers moi mais…j’ai dû rester plus d’un mois et demi en couveuse car j’étais encore trop faible pour affronter cette nouvelle vie. Oui, tout aurait pu être un conte de fée mais tout chamboula quelques années plus tard. Mes parents toujours à la recherche de prénoms très originaux ont alors décidé de me donner le prénom d’Emrick.

J’ai été le cadeau pour toute la famille et surtout pour mes parents. Mes premières années se sont énormément bien déroulées, toujours là à s’occuper de moi…et à filmer tous mes faits et gestes.. C’est donc pour ça que je me souviens de mes premiers pas, de mes premiers mots, de mes premières cuillères, de mes premières bêtises…Tout ça grâce aux vidéos que mon père a fait sur moi. On dit souvent qu’un bonheur n’arrive jamais seul pas vrai ?! Et bien chez les Blackwood ce n’est pas vraiment le cas. Durant plusieurs années ils ont essayé d’avoir un deuxième enfant mais alors que ma mère tomba enceinte elle fit une fausse couche…ils ont alors décidé de ne plus mettre de bébé en route. Dévasté par cette nouvelle, ils n’ont pas réussis à remonter la pente mais…comme on le dit les miracles existent. Alors que j’avais 5ans, j’appris que j’allais bientôt être grand frère. Je fus tout simplement heureux et toute excité à l’idée de pouvoir jouer au foot avec ce nouveau bébé. Oui quand on a 5ans on ne pense qu’à ça, d’ailleurs ma chambre…une vraie chambre de mecs avec des maillots de foot mais aussi des camions de pompier de partout mais j’allais bientôt devoir…PARTAGER *-* et si c’était une fille? En espérant que j’allais avoir un petit frère…et mon vœu ne fut pas exaucé. Ce fut une grossesse à risque et d’ailleurs ma sœur fut une prématurée aussi. Le 22 Novembre 1991, je fus alors grand frère pour la première et la dernière fois. Carlee. Oui nos parents aiment ce genre de prénom. J’ai tout de suite pouponné ma petite sœur et j’ai été le grand frère parfait, enfin aux yeux de mes parents. Mon enfance se résume aux disputes, aux rires, aux jeux, aux pleurs, aux bêtises avec ma sœur. J’ai énormément aimé mon enfance, et au niveau scolaire tout allait pour le mieux jusqu’à mes 14ans. J’étais toujours dans les premiers de la classe, je ne ramenais toujours des A++ et quand je n’avais qu’un A, je pleurais. Oui autant dire que j’étais un élève parfait aux yeux de tous, mais peut être trop studieux en fin de compte. Et puis l’adolescence est arrivé bien plus vite que je ne l’aurai pensé et ça va de sois pour mes parents. Ils ont été percuté en plein visage par cette adolescence pas comme les autres.

Au moment d’avoir des boutons pleins le visage comme un clafoutis mal fini, j’eu la chance d’entrer dans ce collège si réputé et si envié par ma propre personne. C’était mon rêve et je le touchais du doigt. J’étais simplement heureux, heureux de faire de mon rêve la réalité….mais voilà mes parents avaient une tout autre vision des choses. Ils m’avaient mis dans cet établissement uniquement car c’était l’école la plus réputée mais aussi celle où les familles les plus riches du pays mettent leurs enfants. Je fus très vite rattrapé par mes racines, et les mariages (forcés). A l’âge de 16ans mes parents m’ont alors présenté une fille de mon école afin que je passe de plus en plus de temps avec et surtout pour tomber amoureux d’elle et uniquement elle, afin de pouvoir faire comme eux fonder une famille…Mais tout ne se passa pas comme ça. En pleine crise d’adolescence je refusai d’obéir à mes parents et à partir de ce moment là, ce fut la troisième guerre mondiale chez moi. Disputes, cris, pleurs, portes qui claquent…voilà le rythme de nos journées. Mes parents pensant que ce n’était qu’une passe ont décidé de me laisser faire mais à l’âge de mes 17ans, j’ai rencontré une fille avec qui je vivais une très belle idylle secrète, loin de mes parents. J’ai même offert le plus beau des cadeaux à cette fille…mais mes parents ont découvert que j’avais déjà franchi ce pas et à partir de ce moment je suis devenue le chat noir, la personne la plus haïs de notre famille, et ils m’ont rejeté. J’ai été mise à la porte. Je n’avais rien de plus qu’un sac avec quelques sous et quelques habits et me voilà entrain de partir de Sydney. Je me retrouvai à 17ans, seul dans les rues et surtout sans famille ni amis sur qui compter. J’avais laissé ma famille, ma sœur, mon meilleur ami et pleins d’autres amis… C’est seulement après 3mois que je pris le soin de m’acheter un téléphone et de donner quelques nouvelles à mon meilleur ami, celui qui avait toujours été là pour moi. Arrivé dans cette nouvelle ville, ce fut une nouvelle vie qui s’offrait à moi. Je n’allais qu’avoir des nouvelles de ma ville natale rien que par la biais de mon meilleur ami qui d’ailleurs, ne comprenait pas mes parents et le fait que j’ai été renié à cause d’une partie de jambe en l’air…oui je m’en voulais mais j’en voulais encore plus à mes parents, enfin ces deux personnes qui m’avaient élevés durant des années…ma sœur allait terriblement me manquer. Terriblement.

Straddie. J’ai pu apprendre à vivre autrement qu’à Sydney, mais arriver à 17ans et demi dans une ville que l’on ne connait que de nom ce n’est pas tous les jours facile croyez-moi. Je n’avais ni repères, ni de diplôme pour me faire une place. Heureusement pour moi j’avais quelques sous afin de survivre et surtout pour louer une chambre avant de faire quelques recherches…Je trouvais assez rapidement un lycée afin de reprendre ma scolarité et j’avais eu la chance de vivre sur le campus afin de faire mes études de médecine. J’ai énormément appris sur moi-même et sur les autres êtres humains. J’ai toujours été dans les meilleurs au plus grand bonheur de mes professeurs mais je parlais rarement de ma vie. Je suis devenu très renfermé sur moi-même niveau : passé et famille mais seulement dans ces domaines puisque j’étais un studieux qui passait énormément de temps en boite de nuit, avec ces amis et surtout à batifoler à droite et à gauche. J’avais perdu toutes mes valeurs enfin en apparence, mais pour moi je n’avais plus de vie autre part qu’à Straddie. J’ai alors eu une petite amie durant 2ans et tout allait pour le mieux mais je n’étais pas prêt à faire de ma petite amie, la femme avec qui je serai toute ma vie...
J’ai toujours eu ce sourire que j’avais amené de Sydney, je n’avais jamais perdue ce sourire, jamais même après l’abandon de ma famille, et j’avais mal vécu le faite que ma sœur n’ai jamais voulu reprendre contact avec moi mais…ça restera à jamais ma petite sœur, celle pour qui je pourrais mourir rien que pour qu’elle puisse rire à nouveau. Je me suis fait énormément d’amis à Straddie et j’avais vraiment pleins d’avenir et déjà un chemin tout tracé. Il faut l’avouer je mettais pas mal débrouillé seul, et j’étais très fier de moi. J’avais pris énormément de confiance en moi, d’assurance et je ne me laissais plus marcher sur les pieds. 6ans de purs rêves, 6ans de pur délice. Durant 6ans j’ai fais mes études de médecine, je venais d’être diplômé et surtout j’allais bientôt arriver dans une enceinte pour pratiquer mon métier tant souhaité : chirurgien.
Cela fait maintenant quelques mois que je pratique ce métier là et je suis tout simplement comblé. Autres questions ? (a)