Enchanté moi c’est joshua-tommy axelien marshallet ma sœur jumelle, Julianne-Tamara Auxana Marshall, oui maman aime bien les prénoms bizarre. Nous sommes tous les deux né le 1er mars 1978, logique il faut dire puisque nous sommes jumeaux, je suis né 20 minutes avant elle, j’étais donc son grand frère, elle était ma protégée, la seule pour qui je me serais battue. Nous sommes né sans connaître notre papa, nous avons grandit sans lui, nous l’avons seulement connu à nos 5 ans, le jour de nos cinq ans nous avons vue un homme dans le salon, accompagner de maman, celle qui avait pris soin de nous jusqu’ici. Elle nous regarde et nous sort « Je vous présente votre papa les enfants. » Premier reflex ? Nous nous sommes regarder puis nous avons hésitant à lui parler, il a fallu du temps avant qu’on lui parle et qu’on le connaisse vraiment… Jusqu’au jour où il perd son travail et qu’il se retrouve à nous garder après les cours, les jours de repos…

C’est alors que le drame commence. Papa m’enfermait dans ma chambre, les volets toujours fermer, à boire et à manger qu’une fois dans la journée jusqu’à ce que maman rentre, toi il s’occupait de toi, tu étais toujours avec lui, des fois tu venais me voir en cachette pour me donner à manger et à boire, ou me donner quelques bisous. Tu savais bien qu’il se passait quelque chose, que tout n’étais pas normal, tu voulais en parler à maman, mais je te l’interdisais, car tout aurait pu se reporter sur toi et je ne voulais pas. Tout les deux nous étions hyper complices, même pas besoin de parler tout se faisait par pensée… Jusqu’au jour où je t’ai perdu.

Papa, enfin si on peut appeler sa un père, rentra dans ma chambre un pistolet à la main, il le pointa sur moi, il déverrouilla l’arme puis tu arrivas en courant dans ma chambre, te pointa devant le fusil et lui il appuya sur la détente… Mauvaise cible. Tu tes alors écrouler sur le sol, baignant dans le sang, papa à pris la fuite, j’étais la toute seule avec toi, maman ne devait pas tarder à arriver, je te demandais de ne pas partir, tu me glissas un dernier « Je t’aime » puis tes yeux se fermèrent, ton corps devint alors tout léger. Je n’entendais plus ton cœur battre, mes yeux pleins de larmes, je t’avais dans les bras… Nous avions onze ans.

Maman est rentrée elle à maison, directement elle est venue dans notre chambre, elle t’a trouvé là dans mes bras, sans vie. Elle m’a demandé si c’était moi, si j’avais tué son bébé. J’ai insisté pour y dire que non jamais j’aurais tué la personne la plus importante à mes yeux, je lui ai alors dis que c’était papa, que depuis que nous avions cinq ans il me maltraiter et qu’elle ne voyait rien, il insistait toujours pour me donner le bain pour qu’elle ne voit rien, elle a alors appelé les pompiers qui sont venue, on prit ma sœur et l’on emmener loin de moi. Je me suis alors mis nu devant maman, elle a alors découvert mes bleus, mes griffures…

Les cloches qui retentissent... Le cercueil ouvert, elle est belle, si bien habillée. Se lever deux par deux avancé vers le cercueil... Posé sa main sur le bois du cercueil. Le toucher pour la dernière fois. Les larmes qui coulent, lire un texte, Que je n'ai pas lu en entier a cause des larmes, sortir de l'église tout en noir, les larmes qui coulent le cercueil qui rentre dans le corbillard. Puis on se rejoint tous au cimetière et là le cercueil qui descend dans le tombeau familial... On jette des petits souvenirs... Jette des fleurs... Le prêtre fait son dernier serment... Les cris de haine, de rage, les larmes qui fusent... Les têtes déprimées... Puis on s'en va en regardant une dernière fois le tombeau. Je ne t’oublierais pas petite sœur, repose en paix.

Papa n’est même pas venu à ton enterrement. Maman a alors décider de porter plainte contre lui, j’ai témoigné. Le meurtre de ma petite sœur, tentative de meurtre sur moi plus coup et blessures pendant plus de cinq ans… 30 ans de prison pour l’assassinat de Julianne, plus vingt ans pour torture et de quinze ans pour avoir tenté de me tuer. Mon pauvre papa, tu finiras ta vie en prison !

Aujourd’hui je ne me suis toujours pas remis de toute cela, j’ai des souvenirs avec ma sœur, des photos de nous quand nous étions petit. Je n’arrive pas à refaire ma vie, je n’arrive pas à aimer une femme… Je pense toujours à toi petite sœur, je me cache derrière un sourire, une carapace, mais au fond si tu savais le mal qui se trouve en moi… Si tu savais combien je donnerais cher pour me retrouver à tes côtés… Je sais que d’en haut tu es fière de moi, car je suis resté en vie et je m’efforce de vivre. Je vie cette chance que tu n’as pas eu… Tu aurais dû le laisser me tuer.