♧ Ce qui a de bien dans l'enfance , c'est que nos souvenirs sont forcément inoubliable et qu'on rêve que de les revivre.

J’avais bien galéré à installer cette maudite tente ! J’avais bien pensé à dormir à la belle étoile, après tout le soleil était une étoile alors, j’aurais très bien pu lui rendre hommage en dormant sous les siennes ? Oui, bon c’était surtout très compliqué d’installer cette toile. J’allais pouvoir remercier l’homme qui me l’avait vendu en me rassurant que cela ne prenait pas plus de dix minute à l’installer, il faut être quoi pour l’installer ? Ingénieur ? Prix Nobel ? J’avais mis bien plus de dix minute et j’avais pu entendre les rires de certaine personne préférant s’égosiller en me regardant souffrir au lieu de m’aider, dire que moi j’aurais été aidé, enfin là je n’allais pas le faire vu ma nullité pour y parvenir. Je m’asseyais sur le sable devant ma tente regardant mon téléphone, j’étais seule et je n’allais pas interrompre Jazzlynn cette dernière travaillant, enfin j’en étais pas sûr, enfin. Je relisais mes textos souriant doucement en lisant ceux de l’inconnue. Straddie provoquait des choses étranges chez moi, je voyais une personne mal du coup ma timidité et moi-même étions capable de l’aborder, bon le premier échange n’avait pas été glorieux, mais j’avais glissé mon numéro dans sa main au cas où. Je savais pertinemment que cela faisait du bien de parler à des inconnus de ses problèmes, quand on connait la personne à qui on parle on finit par être jugé ou encore devoir lui rendre des comptes sur la situation. Je n’avais pas abordé cette fille dans l’intention de lui demander un rendez-vous, de sortir avec elle ou tout autre chose, ce n’était tellement pas moi ce genre de mec. Je couchais bien évidemment avec des filles, mais c’était rare que je le fasse comme ça dans la rue, je n’étais point comme ça. En lisant les textos une idée saugrenues me venu, pourquoi ne pas envoyer un texto à la jeune femme, quelle personne n’aurait pas voulu faire partie de ce mouvement de foule pour se joindre à une fête qui était jusqu’à présent bien entamé en vue des personnes déjà bien imbibé d’alcool. J’envoyais donc un texto souriant doucement.

•SMS : Je suis sous les étoiles, si jamais c’est ton cas, rejoins moi au poste de secours numéro 16.

Je me levais me resservant d’une bière en parcourant la distance minime qui me séparait avec l’endroit du rendez-vous proposé à l’inconnue à qui j’avais jamais osé demander son prénom, elle non plus ne connaissait pas le mien, mais ce n’était pas ça le plus important. On s’était confié et ça s’était parfait, car elle ne m’avait pas jugé tout comme je ne l’avais pas fait sur sa peine. J’avais réussis à passer au milieu de toute les tentes qui avaient ralentis ma vitesse, car j’avais eu beaucoup de mal à me frayer un chemin parmi les personnes dansant et buvant histoire d’en profiter avec tout le monde. Je m’étais même laissé faire pour une petite danse avec des mecs, oui bon rien de collé serré forte heureusement. J’aurais préféré une fille quoi que ça aurait pu rendre ma situation actuelle encore plus inconvenable. J’étais enfin à l’endroit prévu attendant la jeune femme, pour mieux voir la foule je grimpais sur l’échelle prenant la place du maître-nageur, je flirtais avec les visages de chaque personne essayant de trouver mon inconnue, sauf que cela allait être compliqué même si je voyais son visage correctement , vu que la première fois ,je n’avais pas pu la voir comme je l’aurais voulu.

♧ Ce qui a de bien dans l'enfance , c'est que nos souvenirs sont forcément inoubliable et qu'on rêve que de les revivre.

J’étais sur le sable seul, et là pourquoi ne pas partager cette soirée avec une personne ? Jazzlyn, il fallait que je change un peu de personne, passer mon temps avec elle n’était pas une bonne idée tant que je n’avais pas encore réglé tout ce qui pouvait me préoccuper. La personne était toute trouvée s’était comme une simple évidence. Je ne connaissais cette personne que par ces confidences, son prénom et son âge m'étaient encore inconnus. Ce n’était pas le plus important dans cet échange qu’on avait eu avec beaucoup de texto, juste parler et se confier, on avait tout deux fait confiance à un inconnu pour prendre ce qui nous chagriner, une perte ou encore des peurs. J’avais toujours su que se confier à des inconnus étaient plus simple, j’avais horreur d’être jugé, j’agissais comme je le pouvais dans ma vie quotidienne tous mes choix n’étaient certainement pas les meilleurs, mais j’assumais, je ne voulais pas de jugement, mais juste une personne capable de m’écouter. J’avais beau être timide, je pouvais lutter contre ce trait de caractère qui me définissait particulièrement bien pour prendre soin de mes semblables. Aller à la rencontre d’une jeune femme qui n’avait pas l’air bien m’avait paru normal et j’étais confiant comme-ci j’avais toujours eu une sacré assurance avec les relations externes. Alors qu’aborder des personnes étaient une chose qui arrivait à me faire rougir fort souvent, enfin j’étais un peu fier de moi d’être parvenu à parler avec cette fille, car j’avais trouvé en elle, quelque chose qui me permettait de me confier ce qui pouvait paraître assez étrange.

Le texto envoyé, je n’attendais pas forcément de réponse de la part de la jeune femme, je rejoignais du mieux que je le pouvais l’endroit que lui avait recommandé pour me rejoindre si elle le désirait. Je m’installais confortablement sur l’un des sièges disposés de façon à admirer la vue, même si la journée ce n’était pas pour admirer, mais juste surveiller et prendre la responsabilité de toute les vies qui défilaient sur cette plage. J’étais loin d’être comme ces secouristes, pouvoir gérer la mort ou toute autre chose, je craquerais bien trop souvent pour ce style de travail. Avocat ou écrivain s’était parfait pour moi. Je regardais le paysage qui était illuminé par la clarté des étoiles, j’adorais ça, je pouvais passer des heures à observer les étoiles d’un toit chez moi tout en me disant que quelqu’un dans le monde entier regardait les même étoiles que moi. L’immensité ! Je sortis de mes pensées en entendant une voix assez douce qui me figea un sourire sur mon visage. Je ne regardais pas forcément la jeune femme qui venait de prendre place sur le second siège posé dans le poste de secours. Je laissais encore mon regard fixer toute cette foule qui avait décidé de profiter d’une soirée ensemble sans pour autant connaître toutes les personnes qu’ils allaient croiser. « Oui, il faut dire que le ciel nous en offre des milliers ce soir, les nuages ont étaient généreux. » Je souris déposant un instant mon regard sur elle, sans pour autant voir correctement ce jolie minois, jolie, je pouvais m’en doutais avec le peu de lumière que nous offrait sur le poste de secours la lune. Je posais ma main devant elle souriant doucement avant de lâcher mon prénom. « Moi c’est Aidhàn en passant. »

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J’observais les étoiles, qui m’inspiraient comme à chaque fois que mon regard croisait le ciel lorsque celui m’offrait un si beau spectacle. Où que je pouvais me trouver, impossible pour moi de ne pas rester immobile dans un coin à flirter avec elles. Jamais, je n’ai pu réussir à louper quoique ce soit avec ces dernières, les étoiles me faisaient rêver depuis que j’étais petit, elles me rassuraient et me redonnaient de l’espoir quand l’envie pour moi de me battre quittait mon corps. Je pouvais être lâche et le réconfort me manquait quand je me retrouvais face à mon père ne voulant m’écouter, les étoiles étaient aussi censé que mon meilleur ami, j’appréciais d’être face à l’immensité de notre ciel, espérant que quelqu’un au même moment que moi pouvait ressentir toutes ses émotions qui parcourait mon être quand je me retrouvais seul avec elles. Inspirante, elles étaient peut être la solution à mes pannes d’inspiration dont j’étais la victime depuis l’annonce de mon père de ces fiançailles dont je ne voulais point. Je fus surpris et heureux de voir une jolie brune avec une longue chevelure grimper dans cette cabine. Je souris : l’inconnue était ici. « C’est magique ! » J’étais si bien face à ces astres que je fixais, mais je préférais sans nul doute parler avec la jeune femme. On ne l’avait jamais réellement fait et pourtant elle connaissait ma situation et je connaissais ses peines, on avait juste eu besoin de savoir manier les touches de nos téléphones pour se confier à l’autre. Ça paraît fou de dire des choses intimes à une personne qu’on ne connaissait ni d’Êve, ni d’Adam, mais fort heureusement cela faisait un bien fou ce qui nous faisait sans doute oublier la façon stupide qu’on avait de livrer à l’autre.

Je continuais de profiter de la vue en laissant mon regard admirer la jeune femme à mes côtés, elle était jolie, réellement, mais difficile d’oublier Jazz, malgré notre dernier rendez-vous assez mouvementé. Je pensais enfin à annoncer mon prénom espérant qu’elle en fasse autant. Je laissais un léger rire s'extirper d’entre mes lèvres en écoutant le nom que j’avais récolté dans ses contacts, il était toujours mieux que le mien qui ne précisait pas le jour où je l’avais rencontré. Peut-être que je n’étais pas le seul inconnu dans ce répertoire, moi elle était l’unique. « J’aurai du penser au ‘du Mardi’ pour c’est plus simple encore : simplement l’inconnue. » D’accord, cette anecdote ne servait à rien, vraiment inutile, mais j’avais trouvé cela sympa de la placer dans cette petite conversation. « Enfin, rien ne t’empêche de me garder à la lettre I. » je faisais bien évidemment référence au nom qu’elle m’avait attribué. Enfin, je découvrais le prénom de la jeune femme, de mon inconnue : Marley plus précisément Daniels. « Enchanté Mademoiselle Marley Daniels. » Je profitais à cet instant de la brise qui passait, je l’appréciais convenablement penchant légèrement ma tête en arrière. Je ne bougeais plus regardant encore la brillance que nous offraient les astres écoutant la petite anecdote de la jeune femme. Je souris sentant sa peine, s’était assez bizarre comme sensation, je ressentais le manque de la personne qu’elle avait perdu, je connaissais l’histoire, mais je ne voulais pas l’offusqué en en parlant en premier … comme moi j’espérais éviter de parler de mon futur mariage contraint.

♧ Ce qui a de bien dans l'enfance , c'est que nos souvenirs sont forcément inoubliable et qu'on rêve que de les revivre.

Ne rien dire me paraissait encore la meilleure solution, je ne voulais pas la mettre mal à l’aise. Je savais tout de ses sentiments du mal être qu’elle pouvait ressentir avec cette perte qu’elle avait subi et le but de cette soirée était loin d’être celui de parler, on l’avait fait sans aucune pose depuis le premier texto, je me rappelle encore des nuits blanches à parler. Quelques fois on ne faisait que parler des problèmes qu’on avait, de nos peine et tout autre chose tout comme on arrivait à parler de chose futile comme des personnes qu’on avait croisé dans la rue et dont on avait envie de rire vu leur accoutrement ou encore la manière d’agir de ces personnes. Ce n’était pas méchant, on voulait simplement faire autre chose que parler de nous. On avait oublié de dire ces choses que tout le monde demande quand on se rencontre sauf le numéro. Mes yeux continuaient de fixer le ciel tout en regardant du coin de l’œil la jeune femme qui n’avait pas l’air très bien chose dont j’avais absolument horreur, je ne la connaissais pas depuis des années ou même des semaines, mais elle était devenue importante plus rapidement que certaine personne qui continuait encore de lutter pour avoir de l’importance à mes yeux. Plus rien ne venait chatouiller mon ouïe, la jeune femme ne parlait plus tandis que moi je m’efforçais à me taire lui laissant simplement le temps. Les autres qui nous entouraient étaient comme absents, j’avais l’impression d’être seul avec elle avec personne pour briser ce moment de complicité.

J’eus une léger sourire en entendant la voix de la jeune femme, je la regardai fixant doucement son regard avant de laisser mon regard dériver sur la foule. Je n’eus pas à réfléchir longtemps pour lui répondre, ma réponse était sincère avec elle, je n’avais pas besoin de réfléchir comme avec d’autre où je devais donner une vérité peu vrai dans mon cœur. « Avocat tout en écrivant un roman. » J’étais fier de mon livre qui parlait de quelque chose qui me passionnait. Mes écrits n’avaient jamais été réellement appréciés par mon père, car les aimer aurait été me pousser vers une mauvaise voie que je voulais déjà emprunter. J’avais baissé la tête le temps de penser à mon père avant de la relever en direction de Marley. « Et toi tu fais quoi ? » Je la fixais sans même le vouloir son sourire était assez envoutant, elle avait l’air heureuse malgré les quelques larmes qu’elle venait de laisser couler, se forçait-elle ? Aucune idée. Je souriais de plus belle en laissant ma tête se déposer sur le dossier de mon siégé. « Non merci. J’ai déjà ce qu’il me faut. » Je rigolais en montrant ce que je détenais dans ma main, une bière s’était la seconde et sans doute la dernière, je buvais, mais j’étais loin d’être le genre à ce bourrer jusqu’à se rouler par terre. « Au faîte dis-moi tu étais venue seule ici ? » Je la regardai en souriant, je ne voulais pas avoir dérangé la jeune femme, enfin elle ne serait peut-être pas ici, s’était peut-être stupide comme question, enfin, j’assumais totalement.