Julian- Max jared williams, quand il prononce son nom en entier il a toujours l'impression que la personne en face de lui attend d'entendre son nom de famille après la ribambelle de prénoms qu'il possède genre je suis le prince Charles Philip Arthur George de galles. De tout petit sa mère lui faisait répéter son nom inlassablement tout comme le numéro de la maison et l'adresse où ils vivent. Sa mère a une peur panique que Julian se perde dans la foule, lui pense que c'est une chose impossible, si elle pouvait greffer sa main dans la sienne elle le ferait sans nul doute.
hormis cela Julian n'a pas trop à se plaindre de la vie, ce n'est pas tous les jours très rose, mais très vite il a compris qu'il y a pire dans ce monde, son père a l'inverse de sa mère lui a montré le monde tel qu'il est, chaque midi il regarde les informations ensemble sur le grand écran du salon, assis à ses côtés le dos bien droit, tel un enfant-modèle à fixer l’écran ou l'on parle de guerre en montrant les soldats et les morts par dizaines, les pays sous-développés où les enfants meurent de faim et d'une simple fièvre, de vol à main armée; de viol se meurt, de complots et de politique ! Un monde horrible et hostile. Julian à 10 ans assis dans le salon ou le journal prend fin il est autorisé à aller dans sa chambre avant de passer à table il marche sortant du salon et enfin il peut courir et monté sur la pointe des pieds à l'étage ou se trouve sa chambre presque son bruit il ferme la porte avant de bondir sur la chaise de son bureau il récupère son Talki walki et passe un "message" comme s'il était un espion ! Il n'est qu'un enfant épris de liberté et de joie simple et tous les moyens son bon pour y parvenir.

Les années passent et Julian s'enfance dans une routine qui lui sort par les yeux, mais qu'il poursuit. Pourquoi ? pour ne pas faire de mal à sa mère malade, il la voit chaque jour peiné à se lever, à marcher pour rejoindre le canapé, même ses sourires son dur à venir, comme si ce simple mouvement du visage lui était une torture. Un foutu cancer qui la bouffe de l'intérieur. Mais elle lui sourit toujours avec une douceur à lui fendre l'âme, il n'a que 14 ans et il a déjà conscience que sa mère ne vivra pas un hiver de plus et seul dans sa chambre il espère que ça sera moins long, la voir souffrir comme cela c'est inhumain, il a cherché sur le internet tout ce qu'il trouve sur le cancer de sa mère et il sait donc qu'il vaudrait mieux quelle mère d'une crise cardiaque cela fait moins mal. Est-ce qu'il souffrirait moins lui aussi ? Il le sut malheureusement assez vite, son état s'est aggravé, hospitalisation, branché sur un tas de moniteur elle vit ses derniers instants, il a occulté ce dernier moment avec elle, l'enterrement, son costume noir ses yeux secs d'avoir déjà trop pleuré, le cercueil de bois orné de fleurs, son père a ses côtés une force froide et implacable, aujourd'hui encore quand il y pense il voit sa mère à genoux à lui effacer les traces de larmes de son visage d'enfants elle lui sourit avec amour.


Malgré cela, la vie continue, les années passent et même son père à retrouver l'amour, un coup de foudre surprenant pour une jeune femme a l'opposé de sa mère, mais elle est cool. Julian vient d'avoir 20 ans Il poursuit ses études avec brio, il veut être avocat comme sa mère, même si la quasi-totalité de son cerveau est occupé par une seule chose, les filles, le sexe, l'alcool et les fêtes ! Les potes les soirées, c'est les lots quotidiens des jeunes de son âge, il traîne toujours avec les mêmes, s'il devait n'en nommer qu'un seul sa serait Alexander, avec lui c'est l'éclate total, les soirées en sa compagnie son mémorable c'est le type qu'il faut avoir dans ses amis. Ils ont fait pas mal de conneries, il n'est pas fier de tous ceux qu'ils ont faits, mais il le referait sans hésitation. Quand on parle d'Alexander on parle de Manhattan, on dirait qu'il son souder genre siamois, il a souvent emmerdé son pote sur la relation qu'ils ont, mais toujours il lui répond qu'il n'y a rien avant de lui foutre une patate, ouais l’amitié entre mecs s'est violente ! Pour lui ses une bonne chose car il n'est pas insensible au charme de la jeune fille, ils sont souvent tout les trois entrain de traîner, Julian et souvent distance avec elle, ou entrain de la taquiné et voir même la pousser à bout, il aimerait avec le naturel qu'expose Alexander avec elle.

Dans un malheur est-ce qu'il y a la place pour la joie ? il ne pense pas. Manhattan a perdu son frère il se souvient de ce jour, il sortait avec Valérie une brune avec deux neurones, il s'embrassait à pleine bouche dans il eut le bruit, les pneus qui crissent sur le bitume et fonce à nouveau, le silence et les cris ensuite, il a couru avant même d'avoir demandé a son corps de le faire, le coeur battant il a observé impuissant celle qui compte tant tenir dans ses bras le corps inerte de son frère, ses épaules entourées par les bras d'Alexander. Il aurait voulu faire quelque chose, il aurait voulu la soutenir comme le faisait Alexander, savoir dire les mots qui apaiseraient, il a fait ce qu'il a pu. Presque tout est redevenu normal, "presque" justement Alexander avait changé brutalement, Julian a souvent tenté de le faire décrocher de la drogue, il en consomme trop et fréquenter des tas de types pas nets. Du jour au lendemain il est parti, Julian n'a pas compris pourquoi, mais ce qu'il savait c'est que Manhattan avait besoin de soutien ce qu'il lui a apporté autant que cela soit possible.



Samedi soir, une grande fête sur la plage et bien sûr il y est, la semaine a été longue et épuisante, il y a un monde fou, une ambiance électrique et un tas de belles filles ont dragué à séduire à mettre dans son lit, sa réputation de dragueur n'est plus à faire, les filles qui le suivent, elles savent à quoi s'attendre avec lui, une baisse d'enfer et le lendemain merci et ciao ! Mais dans la soirée il la vit, elle était venu alors dès qu'il l'a pu il l'a entraîné pour danser, elle avait bu énormément et il ne pas compter profiter d'elle s'ils doivent baiser, enfin faire l'amour, il veut quelle en est conscience et qu'elle soit parfaitement consentante.
Il le voit bien qu'elle a trop bu, lui aussi d'ailleurs ça et la poudre blanche qu'il a prise il n'y a pas si longtemps, peut-être est-ce ce qui lui a donné la force d'oser, car a un moment il l'à embrasser, elle avait un gout d'alcool en bouche et autres choses qu'il n'identifia pas, elle embrassait tellement bien, qu'il aurait pu continuer toute la nuit. Mais ce ne fut pas le cas il eut un mouvement de foule, une bagarre et lui il adore et il a foncé dans la mêler lançant quelques poings par-ci par-là. Ce fut plus tard quand tout se calmer qu'il la cherchait une fille lui a dit l'avoir vu se diriger vers la plage il la chercha, il avait un sentiment d'urgence qu'il ne comprenait pas, il la vit entrer dans l'eau il hurla son nom mais elle n'entendait pas, Il courut à perdre haleine quand il la vit sombrer, il se, jeta à l'eau, jamais il n'a couru et nager si vite, heureusement que pour une fois il n'avait pas abusé de substance illégale ils seraient morts tous deux, ramener sur le sable quand enfin elle cracha l'eau de ses poumons et qu'elle lui gueula dessus il fut soulager.

La suite fut moins drôle, beaucoup moins même. Les parents de Manhattan décident de la faire interner, ses des folies, pourquoi en arriver là ? il pense à beaucoup de choses à ce moment-là, il n'a pas l’autorisation de la voir, pourtant il aimerait, pour lui parler la comprendre l'aider. Tout se mélange dans sa tête, il revit cette soirée qu'il a crue parfaite, mais sobre il revoit la vraie scène où elle lui rendait ses baisers sans vie, sans substance, elle n'était pas vraiment là! ça lui fit mal et cela lui fit peur aussi. Avec son père c'était la guerre froide, sa belle mère qui jouait à être " sa maman" ses recherches désespéré pour retrouver Alexander et l'internement de celle qu'il aime, c'était trop pour lui, il prit le temps d'écrire une longue lettre adressée à Manhattan, il fit sa valise et décida de partir loin !