Marlowe A. Sun-Riley En moule-bite au bord de l'eau.
◊ bouteilles à la mer : 70 ◊ début des vacances : 15/05/2013 ◊ ton adresse : 105, Bird's Street (Anchorage Beachfront Resort) ◊ avatar (+ crédits) : Zhang Xin Yuan (spotless mind)
| Sujet: nothing left to tell you ❞ Marlowe. Mer 15 Mai - 19:39 | |
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❝ marlowe angel peng sun-riley ❞ “ i am no more than a lost dream fading away ” c'est pour de faux... Salut, moi c'est Marlowe Angel Peng Sun-Riley, et même que des fois on m'appelle Marly ; ça me fait plaisir. La dernière fois que j'ai soufflé mes bougies, y'en avait vingt-deux sur le gâteau, parce qu'en fait je suis née le sept novembre 1991 , à Macao, sale curieux. Il paraît que je suis silencieuse, souriante et mystérieuse, mais je fais souvent chier parce que je suis aussi têtue, manipulatrice et fière même si au pire, je t'emmerde. Je suis à Straddie depuis ma toute petite enfance et je suis là en tant qu' habitant. Dans la vie je suis guide maritime (j'encadre les sorties touristiques en mer et les plongées sous-marines), mais en fait je vois pas trop ce que tu vas pouvoir en faire. |
| mais c'est vrai quand même. Et sinon en vrai, je suis Emmy, mais je me cache derrière le pseudo de Bright Moon. J'ai déjà 20 ans & j'ai découvert ce forum par votre demande de partenariat avec Incarcerem Je pense que je viendrai quotidiennement, et comme je suis adorable je vous préviendrai à l'avance de chaque absence. Si je devais dire un truc sur ce forum, c'est que la bannière est magnifique et les couleurs sont très agréables. Soyons fous, j'accepte de voir des gens flooder dans ma fiche, et j'aimerais bien qu'on me garde l'avatar de Zhang Xin Yuan - pour cela, je recense moi-même mon avatar ! - Code:
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[url=MONPROFIL]☇[/url] [size=10]zhang xin yuan ◊ marlowe a. sun-riley.[/size] |
cool ma vie, j'veux bien un cookie ! Marly, à table ! cria Penny du bas des escaliers, secouant sa chevelure brune tressée à la mode africaine. Dépêche-toi, niña, tu vas être en retard ! Marlowe déboula dans l’escalier et le descendit sur les fesses. Aïe, lâcha-t-elle en se frottant l’arrière de la tête. La prochaine fois, essaye sur les pieds, ma chérie, lança son père en passant la tête dans l’embrasure de la porte donnant sur la cuisine. Le rire de ses deux frères emplit la maison. C’pas drôle, maugréa Marlowe en se relevant. Elle rejoignit sa famille à table, prenant la petite dernière dans son parc, la portant dans ses bras jusqu’à table. Lorsque les cinq Sun-Riley furent, enfin, à table, Penny prit une enveloppe sur le meuble du salon et la tendit à sa fille aînée. Qu’est-ce que c’est ? demanda Marlowe en l’ouvrant, les yeux brillants. Elle savait parfaitement ce dont il s’agissait. Les mains tremblantes, elle en sortit une lettre dactylographiée qu’elle parcourut en quelques secondes avant de lâcher un hurlement de joie. Je suis prise ! J’ai mon brevet de guide maritime ! Enfin ! cria-t-elle en faisant le tour de la table pour prendre sa mère dans ses bras. Leo caressa avec tendresse la tête de sa fille, tout sourire.
On forme une belle famille, n’est-ce pas ? Au fait, j’ai oublié de me présenter. Je m’appelle Marlowe Sun-Riley. Sur ma carte d’identité et sur tous mes papiers officiels, il faut ajouter les prénoms Angel et Peng. Le premier, c’est parce que mes parents ont cru voir un ange la première fois qu’ils m’ont vue (en tout cas, c’est comme ça qu’ils me l’ont raconté mais ils devaient avoir bu un p’tit coup de trop ce jour-là) et le second, pour rendre hommage à mes origines. Oui, parce que je ne suis pas australienne, moi. Je suis née en Asie – sur l’île de Coloane, une région de Macao, pour être plus précise. Mes vrais parents, ceux à qui je dois la vie, je ne les ai jamais connus. En fait, mon père est mort sur le chantier de construction d’un hôtel haut de gamme. Après cela, ma mère n’avait pas les ressources nécessaires pour prendre soin de tous ses enfants. Alors moi et mes deux frères, parce que nous étions les plus jeunes, elle nous a abandonnés devant un orphelinat de Coloane. C’est là que nous avons grandi, pendant deux années et demi, au milieu d’autres enfants abandonnés, livrés à eux-mêmes au milieu de nurses humanitaires et de locaux pleins de pitié pour nous, mais malheureusement sans solutions vivables. Notre futur se résumait à deux alternatives, l’une plus probable que l’autre. Soit nous étions adoptés, soit nous aurions à quitter l’orphelinat à seize ans, sachant que nous étions supposés travailler dès l’âge de dix ans. Autant dire que la première option, bien que préférable pour tous les enfants, était particulièrement peu courante. Les étrangers préféraient adopter en Chine, plutôt qu’à Macao. Les choses semblaient bien mal parties, pour moi et mes deux frères. Et puis, deux ans et demi après, alors que j’atteignais mes quatre ans, l’incroyable s’est produit. Un couple d’Australiens traversa la porte de l’orphelinat. Ils étaient tellement beaux tous les deux, avec leur peau dorée par le soleil, leurs cheveux bruns, leurs vêtements si chics et leur sourire plein de tendresse. Et le plus beau s’est produit. Après un mois à les voir tous les jours, mes frères et moi avons quitté Macao avec eux – pour toujours. Ils ont changé nos noms, nous en donnant des plus occidentaux. Ils ont cependant gardé pour nous un troisième prénom chinois, par respect pour nos racines asiatiques que nous ne devions jamais oublier. Je suis devenue Marlowe et mes deux frères ont pris les noms de Tobey et Lois. Les premiers temps ont été durs, à ce que nos parents nous ont plus tard raconté. Je n’avais que quatre ans, je n’en ai donc aucun souvenir. Et je ne veux pas m’en souvenir. Cependant, Tobey et Lois, des jumeaux, avaient cinq ans et demi. Pour eux, les souvenirs de cette période de notre vie sont bien plus clairs.
Donc, nous avons grandi à Straddie avec nos parents adoptifs. Et nous n'avons quitté l'île que pour nous rendre à Macao pour la majorité des jumeaux. Nous y avons passé une semaine, refaisant pendant notre séjour le trajet entre l'orphelinat, notre village de naissance et l'hôtel où logeaient nos parents. Mes parents, d'ailleurs. Ma mère s'appelle Penny Sun. Elle est australienne, fille d'un émigré anglais et d'une aborigène. Sa peau est aussi colorée que celle de mon père est blanche. Elle a fait des études à l'université de Canberra et en est sortie diplômée en économie. Aujourd'hui, elle co-dirige l'entreprise familiale de tourisme maritime, en compagnie de mon père. Mon père, d'ailleurs. Il s'appelle Leo Riley. Lui, est né en Australie de deux parents australiens aux origines italiennes. Il a fait des études de droit à l'université de Canberra, lui aussi. C'est là que mes parents se sont rencontrés, en fait. Tous deux issus de familles de style hippie, ils se sont contentés de peu dès la sortie de leurs études, faisant le tour de l'Australie dans une camionnette. Et puis ils ont découvert la beauté de Straddie au cours de leur voyage de noce. Alors ils y ont acheté une maison et s'y sont installés, commençant par des petits boulots qui leur ont permis d'acheter un petit bateau pour emmener les touristes au large. Et l'entreprise a fluctué, leur apportant des moyens plus gros. Mais toujours pas d'enfants, malgré de nombreuses tentatives. Et c'est là que nous sommes arrivés.
Nous avons rapidement appris l'anglais, tant avec nos parents qu'avec les enfants des amis de nos parents, avec qui nous passions nos journées à découvrir l'île et à profiter de l'eau bleue. Et alors que ni mon père, ni ma mère n'y croyait, une petite fille est arrivée. Une petite Blue à la peau colorée et aux grands yeux noirs éclatants de vie et d'espièglerie. Aujourd'hui, Blue a sept ans ; j'en ai vingt-deux et les garçons en ont presque vingt-cinq. J'ai fait des études de mathématiques à l'université de Canberra, comme mes parents, mais elles ne m'ont menée à rien. J'ai préféré passer un diplôme de guide maritime, travail que j'occupe aujourd'hui. Je me lève tôt le matin pour aller surfer avant de commencer ma journée de travail. L'avantage d'avoir ses parents comme patrons, c'est que les relations patron-employé sont grandement simplifiées. En fait, j'ai une vie géniale sur cette île.
→ ma vie de folie, bébé. - La vie à Straddie, pour toi c'est quoi ?
Pour moi, Straddie c'est toute ma vie. Je n'y suis certes pas née, mais j'y ai grandi. Straddie, c'est mon havre de paix, c'est l'océan calme le matin et le clapotis des vagues rien que pour moi. Chaque matin, alors que je me tiens debout sur mon surf, je me répète combien j'ai de chance de vivre dans un tel endroit. Straddie, c'est toute ma vie.
- Mais d'ailleurs, pourquoi Straddie et pas un autre endroit ?
Pourquoi Straddie ? Tout simplement parce que c'est là que mes parents habitaient, lorsqu'ils nous ont adoptés, mes frères et moi. Ils avaient posé leurs valises sur cette île après des années d'errance. Et comme notre vie est ici, à Straddie, nous n'avons jamais voulu en partir.
- Et du coup, ça fait combien de temps maintenant que t'habites ici ?
J'habites à Straddie depuis mon adoption, c'est à dire depuis mes trois ans. Donc, depuis dix-neuf ans.
- Allez, on n'est pas con non plus ; avoue, tu caches quelque chose derrière les murs de Straddie... Mais qu'est-ce donc ?
La plus grande honte de ma vie, c'est ce qu'il s'est passé à Canberra. J'y ai rencontré un étudiant de dernière année, alors que j'étais en première année. Bien plus âgé, bien plus mature, il m'a tout de suite plu. Les soirées se sont enchaînées et un soir, nous avons trop bu. Et nous avons couché ensemble. Sans nous protéger. Et ce qui devait arriver, arriva. C'était la seule fois que j'oubliais de me protéger. La seule fois. Et neuf mois plus tard, naissait un petit garçon. Pendant un an, je ne suis pas rentrée chez moi à Straddie, trouvant toujours une bonne excuse pour que mes parents ne me rendent pas visite à la ville. J'ai trouvé une famille de confiance pour ce petit garçon et mon histoire avec cet étudiant n'a pas survécu au départ de notre fils. Je n'ai jamais revu ni le père, ni le fils. Mais la famille d'adoption de notre petit continue de m'envoyer des nouvelles de lui. Je pense le moins possible à lui. C'est le seul secret que je cache - personne n'est au courant pour son existence, à part son père, bien entendu.
vas-y j'suis pas comme toi moi ! - Tes journées se résument à :
☐ Le travail, c'est la santé. Faut bien les gravir, ces échelons ! ☑ Métro, boulot, dodo... Comme tout le monde, au final. ☐ La routine, c'est pour les vieux ou les cons. Toi tu t'éclates tous les jours ! ☐ Être le plus créatif possible. Peinture, dessin, musique, toi tu peux pas faire comme les autres. ☐ Rien. Enfin tu vis au jour le jour quoi. ☐ Tu sais pas trop, encore. On verra bien !
- L'amour pour toi, c'est :
☐ Bonne question. Un truc que tout l'monde a l'air de connaitre, sauf toi, tiens. ☑ Un truc qui sert à rien. C'est fait pour faire mal, c'est tout. ☐ L'a quoi ? Non désolé, connais pas. ☐ Un truc que tu aimes pratiquer dans des lieux et avec des gens différents... ☐ La plus belle chose au monde, sans aucun doute. ☐ La raison précise pour laquelle ton coeur bat actuellement.
- Une journée réussie pour toi, c'est :
☐ Une journée avec ton ou ta chéri(e) te suffit à être heureux. ☐ Rien de tel qu'une journée pleine de partage et d'entraide. ☐ Une journée remplie d'amour, de fleurs et de baisers... ☐ On s'en fout de la journée, ce qui compte c'est la soirée de dingue tu vas passer ! ☑ Les meilleures journées sont celles auxquelles on ne s'attend pas ! ☐ Une journée productive où tout se déroule comme tu l'avais prévu.
- Si je te dis St Valentin, tu me réponds :
☐ Une journée comme les autres, qu'est-ce que tu veux que je te dise ? ☐ Un truc rempli de mauvais souvenirs que tu préfères oublier. ☐ Encore plus commercial que Noël. Franchement, ça craint. ☐ Sans aucun doute la meilleure fête de l'année ! ☐ Merde, tu vas encore passer dans semaines à chercher quoi acheter... ☑ La fête la plus ringarde au monde. Un jour, faudra accepter le fait qu'on est au 21ème siècle quoi !
- Blanche-Neige & les 7 Nains, pour toi c'est :
☐ Rien de spécial, mais maintenant que tu y penses, Blanche Neige est quand même vachement moche... ☐ Un excellent film pour les gamins, même aujourd'hui. ☐ Un truc rempli de clichés qui donne la gerbe et ment aux enfants. ☐ Ton enfance, des tas de souvenirs plutôt cool. ☑ Quoi ? Mais qu'est-ce que t'en as à foutre, toi, au juste ? ☐ Ton film préféré ou presque, sans aucun doute !
- Titanic, tu l'as :
☐ Vu des milliers de fois & tu ne t'en lasseras jamais. ☐ Vu pleins de fois et même si tu sais comment ça se finit, tu pleures à chaque fois. ☐ Pas vu, putain c'que ça a l'air cul-cul comme truc ! ☑ Vu, comme tout le monde, c'est un classique après tout. ☐ Vu, et ok, Leonardo a plutôt la classe. Mais de là à pleurer à la fin, faut pas abuser... ☐ Vu, ou peut-être pas, tu sais plus trop mais c'est pas important.
- Quand tu gagnes de l'argent, tu es du genre à :
☐ Tu sautes sur l'occasion pour acheter un truc super cool à ta moitié. ☐ De l'argent, t'en gagnes tout le temps, toi. ☐ Tu en partages toujours un peu avec quelqu'un que tu aimes. ☑ Le mettre de côté, ça servira un jour, tu le sauras le moment venu. ☐ Le dépenser en masse, rien de plus important que les vêtements ! ☐ Faire attention tout en sachant te faire plaisir.
- Le jour de ton mariage, tu seras :
☑ Probablement pas là. Depuis quand tu dois des comptes à quelqu'un ? ☐ Le mariage, très peu pour toi, mais merci quand même. ☐ Quel mariage ? Sérieusement, QUEL MARIAGE ? ☐ Tu sais pas trop, en fait t'y réfléchis encore, après tout ça se décide à deux. ☐ En blanc ou en noir, comme le veut la tradition. ☐ La personne la plus heureuse au monde. Ce sera ta journée et celle de personne d'autre.
- Ton endroit préféré à Straddie, c'est :
☐ Chez-toi, franchement c'est sympa comme endroit. ☐ Le bar. ☑ La plage. ☐ Tu adores Straddie dans sa totalité ☐ Le parc, l'endroit le plus romantique au monde. ☐ Ton bureau, enfin là où tu bosses quoi.
- Les adjectifs qui te correspondent le mieux, c'est :
☐ Sérieux, travailleur, droit dans tes bottes. ☐ Influençable, affectueux, adorable. ☐ Généreux, pessimiste, borné. ☐ Fleur bleue, bohème, idéaliste. ☑ Volage, déterminé, un peu matérialiste. ☐ Indécis, créatif, pacifiste.
Dernière édition par Marlowe A. Sun-Riley le Jeu 16 Mai - 0:07, édité 5 fois |
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